La compagnie Malka, en résidence depuis 2004 à Echirolles (38) , propose une soirée à la Rampe le mardi 27/02/2007.
Danseurs :
-  Bouba Landrille Tchouda
-  Farid Berki
-  Stéphanie Nataf
-  Hamid Ben Mahi
-  Kader Attou
-  Sophie Carlin
-  Aline Azcoaga
-  Sébastien Vela Lopez

Lors de la Nuit de la Pleine Lune du 2/02/2007 à Echirolles, j’avais eu une brève du travail engagé par le chorégraphe auprès de jeunes : des glissés (dé)mêlés au public. Et avant cela, certains des danseurs avaient croisé leurs pas avec des mots à la Maison des Ecrits autour de l’ouvrage photos et textes "8 temps en corps" de Jean-Sébastien Faure.
Là, la soirée était consacrée dans son entier à la danse, déjà présente dans le hall d’entrée avec les photos de Guy Delahaye sous certaines desquelles se trouvait le banc de Malandragem avec les enfants et jeunes de "Mélange Uni".
Puis est venu le temps d’entrer dans la salle et de poursuivre ce cheminement entrepris avec un temps de spectacle par les jeunes avant que ne prennent place sur le plateau les danseurs de la compagnie Malka. Désarticulations, union-séparation, éloignement-unicité, ensemble et séparément... C’est en ces termes qu’il me vient l’envie de parler de ce temps de danse, que je ne souhaite guère définir comme Hip-Hop. Non, il s’agit d’autre chose : d’un mélange de genres, de rencontres d’univers (on sait que le chorégraphe a travaillé avec Jean-Claude Gallota), et de dire sans doute le profond de l’Homme définitivement ancré dans sa solitude qu’il quitte parfois avant d’y retourner de toute manière, avec ou sans son consentement, avec peur ou regret, ou encore pour s’y réfugier...
J’y ai vu la beauté et l’errance, le désespoir et la peur, la recherche de l’autre, la crainte de soi... J’y ai vu l’émergence et la chute, la rencontre par-delà l’apparence... et ce que j’ai vu sur scène a fait échos au travail d’une compagnie entrevue lors de la Route des Vingt à l’automne 2006 "Acorps", sise à Valence (http://www.acorps.fr/) avec deux danseurs d’origine différente, mais aussi à l’univers de Philippe Genty ou de Maguy Marin avec cet homme-animal masqué.
La soirée s’est conclue dans une petite salle avec la troupe quand des écrivain(e)s d’un temps éphémère ont proposé à la lecture les textes nés lors d’un atelier d’écriture mené ce soir-là par Sandrine et Ernest de la Maison des Ecrits.
Décidément, il est des mots qui se disent en souffles, il est des mots qui se disent tout haut ! La compagnie va continuer son travail sur la ville, il y aura donc forcément d’autres moments à vivre !

www.ville-echirolles.fr/sortir/larampe/larampe.html www.ville-echirolles.fr/sortir/maison_ecri/maison_ecri.html

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