Hansel et Gretel
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Spectacle de la Cie théâtrale francophone (34), vu le 20 février 2015, à 16h, en séance tout public, au théâtre la Vista, Montpellier (34).
D’après le conte de Grimm
Adaptation et mise en scène: Damiane Goudet
Jeu: Axelle Abela, Charly Astié, Ronan Ducolomb
Genre: Théâtre
Public: Jeune public à partir de 4/5 ans
Durée: 55 min
Création
Un décor conséquent occupe l’espace scénique: trois panneaux, placés en arc de cercle, ménageant des passages pour les déplacements des comédiens, et sur lesquels sont peints des arbres. Quelques balais de genêt plantés dans le sol, quelques feuilles sèches dispersées, complètent le décor.
Nous connaissons tous ce conte de Grimm, qui comporte quelques similitudes avec le Petit Poucet, mettant en scène un frère et une sœur que leur père pauvre bûcheron, influencé par son épouse, tente de perdre dans la forêt. Une première fois, Hansel jeune garçon très malin, va retrouver le chemin de la maison grâce à des petits cailloux blancs. Mais la deuxième tentative du père va hélas réussir et Hansel et Gretel vont errer dans les bois avant de se réfugier dans la maison en pain d’épices d’une sorcière quasi aveugle... Celle-ci va les capturer, faire de Gretel sa domestique et engraisser Hansel afin de le manger. Heureusement, Gretel réussit à précipiter la sorcière dans le four et délivre son frère. Ensemble, ils retrouvent le chemin de la maison après avoir traversé une rivière sur le dos de deux cygnes.
Trois comédiens se partagent la scène, dont un joue à la fois le père et la sorcière. Une voix off, à mon sens peu crédible, figure la marâtre. Ronan Ducolomb m’a semblé moins à l’aise que dans son registre humoristique habituel et je ne l’ai pas trouvé convaincant en sorcière, bien que certains enfants parmi les plus jeunes (certainement trop jeunes) se soient laissé impressionner. Axelle Abela et Charly Astié sont par contre parfaits dans leurs rôles de jeunes enfants heureux de vivre et confiants, malgré la précarité de leur situation.
Quelques chansons entraînantes et des intermèdes musicaux, qui s’ils étaient plus nombreux donneraient peut être plus de « liant », et une touche d’interactivité, ponctuent le déroulement de l’action, portée par l’énergie débordante d’Axelle Abela et Charly Astié. D’autant plus que leurs personnages ont récupéré dans la maison de la sorcière quelques instruments de musique (à défaut de bijoux !) et qu’ils se promettent de parcourir le monde avec leur père, désormais veuf, en jouant de la musique et en chantant (ce qu’ils s’empressent d’ailleurs de faire) pour gagner leur vie…
Le spectacle souffre des imperfections, de quelques longueurs, liées à sa jeunesse… Laissons donc le temps aux comédiens de trouver leurs marques et de travailler la fluidité de la mise en scène.
Le public venu en nombre en cette période de vacances scolaires, a semble-t-il passé un agréable moment.
Cathy de Toledo