Vassilissa
30 juil. 2016Spectacle de Pony Prod/Les femmes et les enfants d’abord (75), AVIGNON OFF 2016, Collège de la Salle, 14h, du 07 au 30/07
D’après le conte russe "Vassilissa la très belle"
Avec : Elodie Vom Hofe
Mise en scène : Julie Cordier
Genre : Théâtre
Public : Tout public à partir de 4 ans
Durée : 45 min
Après la mort de sa femme, le papa de Vassilissa s’est remarié avec une méchante femme, mère de deux filles tout aussi méchantes : elles rabrouent la fillette en permanence, la font travailler, et ne pensent qu’à se débarrasser d’elle. Elles l’envoient un jour dans la forêt chercher du feu chez la sorcière Baba Yaga, avec l’espoir qu’elle ne revienne pas…
La comédienne, habillée d’une robe à la mode russe, évolue dans un décor fait de trois éléments. L’armoire centrale en s’ouvrant révèle, par un joli effet d’éclairage, la forêt magique multicolore dans laquelle Vassilissa part à la recherche de Baba Yaga. La jeune fille est accompagnée de la poupée à son image que sa maman lui a donnée avant de mourir, et qui lui donne du courage. Cependant, Baba Yaga n’est pas aussi méchante qu’on pouvait le craindre, elle est même plutôt marrante ! Mais avant de donner le feu à Vassilissa, elle lui impose des épreuves, choisies avec l’aide du public, que celle-ci réussit bien sûr brillamment. Tant et si bien que Baba Yaga décide d’aider Vassilissa à se débarrasser de sa marâtre et de ses filles.
La mise en scène est sans prétention mais ingénieuse, se basant sur l’utilisation du carton découpé à la façon du pop-up. La musique, inspirée des rythmes slaves, accompagne agréablement le spectacle. La comédienne seule en scène incarne tous les protagonistes du conte, ou leur prête voix, passant aisément de l’un à l’autre. L’ensemble constitue un joli divertissement que le jeune public semble avoir beaucoup apprécié. Mais est-il indispensable en fin de représentation de divulguer comment Elodie Vom Hofe passe du personnage de Vassilissa à celui de Baba Yaga ? Si les enfants avaient compris, c’est inutile, sinon, autant les laisser rêver…
Cathy de Toledo