Spectacle de la compagnie Ito Ita (75), vu le 23 juillet 2018 à la Condition des soies à 10h, dans le cadre du festival d’Avignon Off 2018.

Auteurs et Interprètes : Laura Zauner et Georges Vauraz

D’après le conte d'Agnès de Lestrade et Valéria Docampo

 

Genre : Théâtre, danse et vidéoprojection
Public : Jeune Public à partir de 6 ans
Durée : 45 min

 

Un spectacle jeune public qui avait attiré mon regard, pour le titre et le visuel. Je me faisais donc un plaisir d’aller le voir. Sur scène une machine à engrenages nous attend, dégageant une légère fumée... ça commence bien.

 

Monsieur a terminé de réparer la machine à voyager dans les mondes imaginaires et Philomène, son assistante à l’accent chantant, l’accompagne.

Le voyage dans le monde de la grande fabrique de mots se fait par une ouverture de la caisse-machine et une projection sur la tenture qui s’y déploie, telle une voile d’un bateau en partance. C’est ingénieux, visuel et cela fonctionne bien. Dans ce monde, où il faut acheter les mots, puis les manger pour pouvoir les dire, le jeune Philéas est amoureux de sa voisine Cybelle. Et pour lui déclarer sa flamme, il en a pour une petite fortune. Alors que son autre voisin, Oscar, dont les parents sont plus fortunés, peux se payer tous les mots d’amour pour séduire Cybelle...

 

Les comédiens sont dynamiques, complices et très présents et nous emmènent joliment dans cette belle histoire. Ils dansent, jouent avec générosité, et le dispositif scénique original permet des projections illustrant et complétant l’histoire.

Malgré toutes les qualités de ce spectacle, je reste un peu sur ma faim, car de grande fabrique de mots... on n’en voit point. De plus on y parle de richesse des mots et du vocabulaire comme caractère discriminant et c'est bien vrai !... des sujets qui auraient pu être développés et auraient pu ainsi donner une dimension plus ambitieuse à cette histoire.

Mais cela reste un très joli moment pour les enfants...

 

Eric Jalabert

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