La réunification des deux Corées

Spectacle de La Compagnie des Ondes, vu le 23 juillet, Avignon OFF 2018, à 10h20 au Théâtre Baretta.
Du 9 au 28 juillet à 10h30, relâche le 19 juillet.

De : Joël Pommerat
Avec : Aurélie Arens, Emmanuel Audemard, Francine Bobot, Jérôme Darmangeat, Paul Faroudja, Caroline Gravier, Stéphanie Laffay-Calvare, Florence Martin, Isabelle Napoly, Laetitia Piazza d’Olmo, Cyrielle Roussy
Mise en scène : Denise Schröpfer

Genre : Théâtre
Public : Tout public
Durée : 1h30

Première année pour le Théâtre Baretta. En arrivant dans la grande salle, on se demande si finalement on est dedans ou dehors. Un mur entier est en pierres de taille, avec de hautes fenêtres comme une façade de maison. C’est beau !

La scène, ouverte et en hauteur, fait face à un parterre de 150 chaises dont pas une seule ne reste libre. Des rideaux noirs entourent la scène, le seul décor est une guirlande d’ampoules multicolores dans le fond et... une paire de jambes qui pendent du plafond !

Commence alors la pièce, les pièces plutôt, car il s’agira d’un enchaînement de plusieurs situations de vie, dont le fil rouge est la complexité des liens d’amour : mariage, divorce, rencontre avec une prostituée, l’épouse qui a perdu la raison, soupçon de pédophilie sur un instituteur…

Le texte est incontestablement très beau, actuel, nous assistons à un condensé de notre société.

Le décor est minimaliste, les acteurs sont nombreux, leur jeu de scène est très inégal. Je n’ai pas réussi à « rentrer » dans le spectacle, peut-être, parce que les mêmes comédiens jouent dans des scènes successives sans changement physique ni de décor important.

A partir de la mi-spectacle, entre deux scènes, des spectateurs partent. Ceux qui restent semblent conquis.

Maren Scapol