Compagnie Petit théâtre Pilat

Ecole du spectateur à 16h10

Vu le mercredi 11 juillet dans le cadre du festival off

 

Interprètes (en alternance) : Loïc BONNET, Aude CARPINTIERI, Stéphane CAVAZZINI, Marie-Véronique POUGES

Accessoires : Jacqueline DUHÊME

Décor : Aurélie MALBRANCHE

 

Théâtre
Durée : 44 min
Public : enfants à partir de 5 ans

 

Aujourd’hui, mercredi 11 juillet 2018, c’est jour de générale pour le spectacle « Les droits de l’homme » de la compagnie Petit Théâtre Pilat.

« La générale c’est la dernière répétition avant la première représentation » dixit Wikipédia.

Nous sommes juste 5 personnes, installées dans les gradins de la yourte située dans la cour de l’Ecole du spectateur. C’est très difficile de jouer pour si peu de gens et c’est compliqué également pour le public, souvent gêné d’avoir une si grande et si subite responsabilité. Les conditions ne sont donc pas évidentes en particulier pour une nouvelle création qui, par définition, est plus fragile. Habituellement, je préfère m’asseoir en fond de salle mais l’espace n’a pas beaucoup de profondeur et nous nous retrouvons à 3 mètres à peine des comédiens. Je crois que je n’ai pas bien compris ce spectacle, notamment le rôle de l’homme qui entrait et sortait de scène de manière inopinée et mimait des animaux. Etait-ce une illustration des propos tenus par la comédienne ? Cela m’a perturbée plus qu’autre chose. Gageons qu’avec un peu de rodage, le spectacle gagnera en clarté.

Josy

 

On arrive dans une cour ombragée, au fond de cette cour, il y a une yourte dans laquelle se trouve la scène. Nous découvrons un décor qui sert à imager la réflexion de la comédienne à propos de l'article 13 des droits de l'homme. J'ai eu un peu de mal à comprendre la mise en scène de cette pièce par rapport aux textes des droits de l'homme. Il faudrait peut-être revoir une 2ème fois ce spectacle pour mieux le comprendre.

Christophe

 

J’arrive en retard sur les lieux du spectacle et donc un peu énervé, j’entre dans une petite yourte et m’assoie sur un des bancs installés en demi-cercle. C’est franchement inconfortable mais heureusement, je sais que le spectacle est très court. Au centre : une table, un cadre vide suspendu et une sorte de mobile avec de grands bras gyroscopiques plantent le décor. Un homme vêtu de blanc entre en scène en rampant tout en éructant des sons étranges. Il semble vouloir exprimer quelque chose que je ne peux reconnaître et il ressort. Une jeune femme fait son entrée. Pendant 35 minutes, elle va tenter l’exploit de rendre sympathiques les textes froids et ardus de la déclaration universelle des droits de l’homme. L’homme en blanc, lui, reviendra inlassablement sur scène pour accrocher aux bras du mobile en les faisant tourner des découpages grossiers de poissons, de papillons, de la lune et du soleil. Parfois il imitera des animaux dans un style dessin animé bas de gamme, parfois il mimera mais quoi ? Je ne saurais le dire. D’ailleurs, j’ai tellement cherché à comprendre ce qu’il faisait que j’en ai oublié la comédienne et sa louable tentative. Au final je suis sorti avec l’étrange impression que j’avais certainement fini par perdre mon âme d’enfant et la magie qui l’entourait.

Jérôme

 

J'ai plutôt aimé, même si le début était un peu effrayant quand le comédien est rentré en scène. Le moment que je préfère c'est lorsque la comédienne s’adresse à un bonhomme en papier. Elle s’exprime clairement et explique bien les droits de l'homme. J'ai bien aimé la pièce même si ce n'était pas très confortable d’être assis dans la yourte où se trouve la scène.

Elea (12 ans)

 

Après la tournée des écoles dans le Forez, le spectacle revisitant les droits de l’Homme pose ses valises dans une yourte au milieu de la cour de récréation de l’Ecole des spectateurs.

Merci aux comédiens d’avoir su mêler poésie et musique pour nous faire digérer la fastidieuse énumération des articles de la pourtant toujours révolutionnaire déclaration des droits de l’homme. On regrettera peut-être le manque de jeu des deux comédiens et l’absence d’humour dans l’écriture. Ce manque de rires nous laisse frustrés au beau milieu de cette cour de récréation. Un spectacle tout de même très pédagogique, entre Miro et Nougaro à conseiller à un jeune public.

Michel

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