Tjukurpa
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Spectacle de la compagnie ORENDA (84) vu par deux chroniqueurs le 12 avril 2019 à 16h au Théâtre La Fabrik (Avignon)

 

Auteur : Christine Ekenschwiller

Avec : Sonia Diremdjan

Genre : Conte théâtralisé / jeune public à partir de 6 ans

Public : Jeune public

Durée : 45 minutes

 

La compagnie Orenda a passé une semaine en résidence à la Fabrik Théâtre pour un nouveau projet autour de la transmission. Ce lieu permanent d’Avignon mène un travail de grande proximité autour des arts vivants, particulièrement (mais pas que…) auprès du jeune public. J’avais découvert Christine Ekenschwiller dans son précédent spectacle « Le conte de l’arbre » et souhaitais découvrir son nouvel univers.

 

Sur un plateau ocre et noir, sableux, les deux comédiennes nous racontent la création du monde au temps du serpent Arc en Ciel. Une histoire provenant du monde aborigène où la poésie rejoignait le bon sens et l’ordre des choses, à la fois rude et fantaisiste. Racontant, contant et jouant tout à la fois, les deux comédiennes nous font découvrir à travers de jolies idées de mise en scène, comment notre terre s’est façonnée, nos rivières se sont creusées et nos océans épanouis.

A la fois graphique et lumineux, ce premier conte est suivi d’une seconde histoire, où l’on découvre l’oiseau lyre et la petite grenouille verte discutant tant et plus. Une histoire sur la vanité où j’ai fait directement le lien avec l’homme prédateur de notre planète. Mais peut-être est-ce moi qui souhaite expliquer des liens là où il n’y en a pas…D’ailleurs, quel est le lien entre les deux contes ? Peut-être aurais-je aimé un chemin plus lisible pour mon esprit d’adulte.

En tout cas, les deux comédiennes tentent des effets, cherchent, proposent des idées : c’est la première sortie en public et nous passons un moment à la fin du spectacle à échanger sur ce « qui fonctionne » ou pas. En tout cas, il est toujours intéressant et enrichissant de voir l’évolution d’un travail qui a su poser un univers très graphique (bravo pour les lumières), gestuel et qui ouvre les portes vers d’autres horizons culturels pour les plus petits.

 

A suivre…

Eric Jalabert

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Après une semaine de travail, première représentation de sortie de résidence. Deux actrices, deux aborigènes, se maquillent avec de la peinture blanche. Elles évolueront tout au long de la pièce, seront tour à tour narratrices et actrices pour incarner des rôles divers. Elles jouent, miment, chantent, dansent.

 

La pièce débute sur un carré central, le visuel est beau, il y a des matières, des couleurs, des instruments de musique, des accessoires et, en fond de scène, un écran rond qui sera découvert plus tard.

Le premier conte nous parle de la terre. Le second de la vanité d’une grenouille. Le lien entre les deux histoires se devine, sans réelle cohérence.

Le très beau jeu à deux voix peut être mis au service de l’histoire. On ne sait pas toujours très bien si c’est la narratrice qui parle ou un des personnages.

 

Maren Scapol

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