Nuit
Nuit

Représentation de Nuit le vendredi 27 mai 2022 au Hangar Théâtre à Montpellier (34) dans le cadre du Printemps des Comédiens par le collectif Moebius.

 

Collectif : Moebius

Interprétation : Hélène de Bissy, Charlotte Daquet, Clélia David, Christophe Gaultier, Sophie Lequenne, Jonathan Moussalli, Frédéric Roudier, Marie Vires et en alternance Lou Brunet et Adèle Delon

Mise en scène et texte : Marie Vauzelle

Création vidéo : Camille Sanchez

Création sonore : Josef Amerveil

Création lumières et scénographie : Claire Eloy

Création : Avril 2022

Lieux visés : Salle de spectacle

Public : Adulte

Durée : 1h40

 

Le spectacle nous plonge dans un univers particulier empli de lumières diverses, de sons et de projections. Nous suivons l'histoire d'un homme d'une quarantaine d'année. Peu à peu, le spectacle crée l'espace mental de ce jeune homme. Nous nous retrouvons projeter dans son imagination, ses hallucinations, ce qui mène le spectateur à ne plus savoir différencier le réel de l'imaginaire.

 

C'est un véritable travail de conception auquel nous assistons. Le jeu de lumière est impressionnant. On y retrouve de grands sujets de l'époque de mes parents pour ma part, la création d'internet, le sida, l'électro en boîte en nuit, les drogues... Cette partie de l'Histoire où les gens ne pensaient pas à ce qui allait arriver après, à notre époque. Il existe une véritable rupture entre ces deux "mondes".

       Pour ce qui est de la scénographie, les comédiens façonnent à sa façon les différents objets et matériaux présents pour faire voir des scènes complètements différentes, laissant apparaître un monde industriel. On a pu assister aussi à la rupture du quatrième mur présent entre les comédiens et les spectateurs, ce qui laisse penser aussi l'ouverture vers une autre époque, un changement.

      Cette pièce est régie par l'amusement, le "au jour le jour" qui repousse toujours tout au lendemain. Ici, c'est la fin d'une époque qui se dessine et l'avènement d'une autre. J'ai beaucoup apprécié cette pièce même si on avait tendance à être vraiment déconcerté, ne reconnaissant pas le vrai du faux.

 

Flora Tremoulet

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