Le Cyclo lunaire
Le Cyclo lunaire

Spectacle de la Compagnie Les Bertzniak (84/34), vu à dans le cadre de la fête de quartier de à Carpentras le 28 juillet 2022.

 

Créateur du concept et interprètes : Eric Jalabert

Interprètes : Eric Jalabert et Michel Hebert

Fabrication de la machine : Pierre Pelissier de la Cie Dynamogène (30)

Genre : Spectacle de rue

Public : de 2 à 102 ans (au moins)

Durée : entre 2h et 4h

 

Nous sommes au fin fond d’un quartier prioritaire d’une petite ville du Vaucluse. C’est la fête du quartier … ateliers pour enfant, château gonflable, hotdogs. Et, dans un coin sous un arbre, deux énergumènes qui montent un drôle d’engin. C’est un vélo, mais pas seulement. Il est complété par une curieuse installation sur le côté.

Rapidement, des curieux s’approchent, petits et moins petits. Ils viennent voir ce qu’il se passe et posent des questions.

Commence alors un spectacle interactif, participatif, créatif.

Il s’agit de fabriquer une œuvre d’art à deux, en binôme. L’un pédale (taille minimum requise !), l’autre verse abondamment de la peinture dans cette machine unique et créative, machine qui fonctionne à la force des mollets des mamans, des papas, des grands sœurs et frères ou alors des copains. On utilise des couleurs primaires et (si l’on veut) des paillettes. Le résultat est surprenant, beau et à chaque fois différent. Tout le monde est captivé, les petits comme les grands.

Le public afflue, va et vient, chacun s’inscrit et peut participer à son tour. Les enfants repartent avec leur chef d’œuvre dès qu’il a séché sur le fil à linge.

Les binômes sont encadrés par deux personnages loufoques : un docteur animateur et un coach qui aurait peut-être bien des superpouvoirs. Leur discours est un peu décalé et support à quelques messages pédagogiques tout comme le spectacle en lui-même : seul, on ne peut pas réaliser ces créations, il faut être deux pour que cela fonctionne. Le Cyclo Lunaire fait redécouvrir et valorise l’art et l’effort physique, face à un monde virtuel de plus en plus présent.

C’est l’art de la rue, l’art dans la rue, pour la rue et avec les gens de la rue. C’est drôle, artistique, décalé et encourageant : tous artistes ! C’est un spectacle qui fait du bien.

 

Maren Scapol

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