crédits photo : ©les souffleurs d'histoires

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Comment je suis devenu stupide

Spectacle de la compagnie Les souffleurs d'histoire (77) vu le 26 juillet à 22h05 à l'Espace Saint Martial, dans le cadre du Festival Off d'Avignon 2022, du 7 au 30 juillet.

 

Auteur : D'après Martin Page

Adaptation et mise en scène : Grégory Baud

Interprètes : T. Cauchon, M. Crouzilles, N. Délié, B. Gourley

Régisseur : F. Mallebay

Scénographe : C. Kou

Chorégraphe : I. Derumaux

Graphiste : M. Sénal

Genre : théâtre contemporain

Public : à partir de 10 ans

Durée : 1h15

 

Accueilli dans ce qu’il reste d’une ancienne église d’Avignon, détruite partiellement pendant la révolution, le public est convié à attendre le début de la représentation dans un espace entre tables et transats sous la voute de ce magnifique édifice. Une fois la salle de spectacle libérée il faut monter à l'étage pour découvrir un assez beau plateau. Le décor est assez simple : un tableau noir en fond de scène avec, en devant, un meuble en forme d'escalier où divers objets sont incrustés à l'intérieur.

 

Le personnage central, diplômé dépressif, estime qu’il est trop intelligent pour être heureux et veut devenir comme les autres…alors il s’essaie à différentes méthodes de réflexion assez saugrenues pour accéder au bonheur ; comme devenir alcoolique, et surtout stupide.

Personnellement, Le spectacle ne m’a pas convaincu. Il faut reconnaitre un travail abouti dont le succès enthousiaste a été exprimé, à la fin, par le public présent (représentation devant une salle comble) avec les applaudissements et les rires, démontrant que tous les goûts sont dans la nature.

Pour ma part, la mise en scène reste trop cinématographique et guidée par l’envie de tout montrer au public (et par de là... d'en faire un peu trop). Si au cinéma on peut faire parler et comprendre l’histoire à travers l’image, je dirai qu'au théâtre c’est avec les mots (par exemple pas besoin de montrer une rupture amicale lors d’une soirée un peu arrosée ; il suffit uniquement de le dire). De plus, hystérie ne veut pas dire énergie sur scène. Bref, un spectacle léger qui ne peut pas plaire à tout le monde mais qui fera sûrement passer un bon moment à ceux qui aiment cet univers.

 

Maxime Farsetti

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