Crédits Photo : ©Maxime Farsetti

Crédits Photo : ©Maxime Farsetti

Peanuts

Spectacle de la compagnie Darius (93) vu le 28 juillet à 14h à la Scierie, dans le cadre du Festival Off d'Avignon 2022, du 7 au 30 juillet.

 

Auteur : Fausto Paravidino

Mise en scène : Florian Sitbon

Interprètes : MI. Badjnar, A. Becourt, P. Fournier, C. Henry, A. Karoutchi, K. Huebi-Martel, C. Juvé, C. Nivet, J. Ottavi, E. Rigaud, J. Donnnot

Lumières : Jean-Luc Chanonat

Traducteur : Philippe Di Méo

Genre : théâtre contemporain

Public : à partir de 14 ans

Durée : 1h10

 

C’est cette fois au théâtre de la scierie que je suis allé voir Peanuts de Fausto Paravidino par la compagnie Darius. Ce lieu est à l’extérieur des remparts d’Avignon dans une ancienne scierie historique de la ville (d’où le nom) qui est devenue un tiers-lieu culturel. Vous êtes donc conviés à vous installer dans un espace buvette sous les parasoles en attendant d’entrer dans le bâtiment pour le spectacle.

 

Je ne connaissais pas ce fait historique de 2001 et reconnu seulement depuis 2017 par l'Etat italien. Lors du G8 de Gênes, des repressions policières sanglantes ont eu lieu et ont fait un mort. La pièce commence dans un appartement d’assez haut standing. Des jeunes s’invitent alors à prendre place dans le logement que l’un de leur camarade doit garder. Les choix et décisions pris dans cet appartement les amèneront dix ans plus tard vers un destin commun mais avec un rôle différent pour chacun d'entre eux. Entre victimes et bourreaux il n’y a qu’un pas.

Je dirai que la pièce est, au début, étonnante. On ne sait pas vraiment où l’on plonge. N’étant pas adepte des pièces contemporaines de ce genre, je partais donc avec des a priori que le spectacle a évincé en très peu de temps. Une pièce qui est assez engagée et fait tout de même réfléchir ; entre les répliques drôles et les moments graves, on est déstabilisé et touché du destin de chaque personnage. Un peu trop criarde parfois (pour moi), la pièce donne une interprétation politique que chacun est libre d’interpréter comme il veut.

 

Maxime FARSETTI

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