©JeannePaturel

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Babïl

Spectacle par la compagnie Du jour au Lendemain (13), dans le cadre du festival « Régions en Scène » Sud et Corse, vu au théâtre Francis Gag le mardi 13 février à Nice.

 

Texte : Sarah Carré

Avec : Raphaël Bocobza et Antoine Laudet

Mise en scène : Agnès Régolo

Composition Musicale et régie son : Guillaume Saurel

Lumières : Erick Priano

Genre : Théâtre contemporain

Public : Tout public dès 5 ans

Durée : 35 min

 

Le Cercle du Midi organise ce festival. Après le goûter des créations et un déjeunes professionnel, place au premier spectacle. Il s’est déroulé au théâtre Francis Gag ; théâtre municipal de la ville de Nice situé dans la vieille ville. La représentation a eu lieu en début d’après-midi. La salle n’est pas pleine, mais des groupes d’enfants y sont présents ; ce qui montre bien que la politique du théâtre est orientée vers le jeune public, surtout scolaire… Il y a bien-sûr une programmation adulte, mais cette institution culturelle réserve ponctuellement des représentations vouées uniquement aux scolaires. Accueilli avec bienveillance par la nouvelle responsable adjointe du Pôle Théâtre Arts-Vivant de la ville de Nice, j’ai pu venir voir et chroniquer un nouveau spectacle, programmé à Francis Gag, après le Festival Régions en Scène…mais vous le découvrirez plus tard.

 

Le décor est simple : un tableau / chevalet est présent, en centre scène, avec une grande carte posée dessus. Au sol, un arc de papiers posés les uns sur les autres. On y décèle des cartes. Un haut tabouret est placé côté jardin. Plus tard arrivera une grosse malle et aussi un carton à dessin. Les comédiens, dès l’entrée des spectatrices et spectateurs sont sur scène et nous accueillent avec des « bonjours ». Une fois le public installé, les lumières s’éteignent et les personnages se présentent.

Ce sont deux amis, Tohu et Bohu, qui vont raconter une histoire inventée : un peuple qui décide de bâtir une tour. Les relations s’enveniment et l’édifice peine à s’élever car les deux amis n’arrivent pas à s’accorder. L’un est en confiance avec le public et les mots ; alors que l’autre est timide et bégaie.

Comme toujours dans les histoires inventées par les enfants, le récit fictif des deux amis est un peu décousu, même si l’on comprend le sens qui en découle. Passant de la tour de Babïl et de l’histoire de la cité à leur propre caractère, Tohu et Bohu nous entraînent dans des scènes un peu absurdes et fantasques.

Entre dessin, chant et théâtre je me suis un peu perdu. De plus, certains éléments du décor ne servent pas à grand-chose. Par exemple, on ne sait pas vraiment quelle est l’utilité des cartes au sol, sauf à cacher des bonnets en papier. Par contre, je comprends l’intérêt d’avoir posé une grande carte sur le tableau/chevalet qui montre où se situe Babïl dans le monde, imaginaire, des deux partenaires. Un point rouge y sera posé… et c’est tout. Je pense qu’il y a là un gros potentiel en termes de scénographie avec peu de moyens et que cela n’est malheureusement pas utilisé. Mais ce n’est qu’un avis personnel. Peut-être que ces éléments ne sont là finalement que pour un côté purement esthétique. Pourtant il y a de l’idée, comme celle de la malle montée su un petit tabouret à quatre pieds pour faire office de fenêtre. 

Que l’on se rassure, le spectacle a eu un grand succès auprès des enfants qui ont été transportés entre rire et apprentissage au respect du caractère de chacun. Ils auront d’ailleurs le privilège, comme les adultes, d’être intégrés au spectacle grâce à la chanson du blablabla.

Le festival n’étant pas terminé : A Suivre…

 

Maxime FARSETTI

 

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