Le mont-plats
Le mont-plats

Spectacle par la compagnie théâtre de l'oiseau-tonnerre (61), vu au théâtre du tremplin le 18 juillet 2024 à 17h15 dans le cadre du festival Off d'Avignon. 

 

Texte : Harold Pinter
Mise en scène : Alice Safran 
Interprètes : Adrien Meynard, Victor Robert 
Scénographie : Olivier Meynard

 

Le théâtre du tremplin et moi avons un lien particulier ; ayant joué il y a longtemps dans ce lieu, je me dis qu'à chaque festival off d'Avignon, je m'y rendrai. Cette année, je n'ai pas fait d'exception. Néanmoins, il y a une petite nuance. Je suis toujours allé à la salle dite "Molière". Cette année, j'ai jeté mon dévolu sur un des spectacles proposés à la salle "des baladins". Et notamment sur un classique moderne et contemporain : le monte-plats de Harold Pinter. Les 49 fauteuils sont bien confortables et la clim, nécessaire, est agréable

 

Pinter est un dramaturge très particulier. Un peu dans la même veine que Beckett, il a participé à un nouveau genre théâtral ; celui dit "de la menace". Deux personnages se retrouvent dans une cave à attendre une nouvelle mission. Les directives leur parviennent par un seul moyen : le monte-plats. On suppose que ce sont des tueurs à gages, mais on ne sait rien d'eux. Le seul élément qui les rattache à la vie de tous les jours et au monde d'en haut, c'est un journal aux nouvelles loufoques. 

Cette adaptation est réussie en des termes scénographiques et visuels ; même au niveau musical. La vidéo est intéressante, le bruitage aussi. Néanmoins, je ne suis pas entré dans cet univers. En effet, il y avait trop d'énervement dans le ton et pas assez de nervosité. Les silences, qui sont là pour faire rire ou casser le rythme de cette attente, n'ont rien changé de mon point de vue. Bien que, lorsqu'on lit la pièce, les comédiens correspondent en tout point à l'idée que l'on peut se faire de ces protagonistes. Il n'en demeure pas moins que cela n'a pas marché sur moi. Peut-être est-ce une question de point de vue et non de goût. À vous, chers spectateurs / spectatrices, de vous faire votre opinion. 

 

Maxime Farsetti

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