Les Klezmorim d'Avignon
Les Klezmorim d'Avignon

Spectacle de la Cie Les Klezmorim d’Avignon (84), vu le 1er mars 2025 au Théâtre des Vents (84)

 

Arrangements : Solenne Orset

Musiciennes : Solenne Orset (piano), Alix Sespedes (chant et percussion), Blandine Dupille (violon) et Cyriane Sespedes (violon)

Contes talmudiques : Agnès Buisson

Genre : Spectacle musical / Conte

Public : Tout public

Durée : 1h20

 

Ces quatre musiciennes et chanteuses proposent un répertoire issu du klezmer, musique traditionnelle juive d’Europe Centrale. Tel un fil conducteur, l’histoire de David nous est contée tout au long du spectacle.

 

J’ai découvert un spectacle où la musique yiddish, avec ses mélodies envoûtantes et ses rythmes entraînants, se mêle à un conte intergénérationnel. C'est précisément ce que proposent ces quatre musiciennes passionnées, qui nous invitent à un voyage hors du temps.

Quel plaisir de voir ce groupe de femmes sur scène. Interprètes émouvantes, elles unissent leurs voix et leurs talents pour faire revivre le répertoire des klezmorim. Leur complicité sur scène est palpable, et leur énergie communicative. Au fil des chansons, un conte se dévoile, tissant un lien entre les morceaux et donnant une dimension narrative au spectacle. Ce conte, inspiré de la tradition yiddish, aborde des thèmes universels qui parlent à chacun, tels que l'amour, la famille, l'exil, l'espoir ou la résilience.

J’ai apprécié les différentes facettes de ce style musical, des chansons populaires entraînantes aux ballades mélancoliques, en passant par les chants de mariage ou les fêtes religieuses. La mise en scène privilégie la proximité avec le public, créant une atmosphère intimiste et chaleureuse. Les lumières et les décors sont sobres, laissant toute la place à la musique et à la narration.

 

Que l’on soit connaisseur de la musique yiddish ou simple curieux, ce quatuor nous embarque tendrement ; les chansons, interprétées avec passion et sincérité, sont accessibles à toutes et tous. Si j’ai eu un regret c’est que la salle ne soit pas configurée pour se lever et danser.

 

Rachel Ferrier Savarin

 

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