Mundilfari
Mundilfari

Concert de Mundilfari (84) vu le 22 février 2025 à La Moba (Bagnols sur Cèze)

 

Composition : Mundilfari 

Musiciens : 

- Chant : Géraldine 

- Guitare : Jeep

- Basse : Charly

- Batterie : Ju La Bûche

- Violoncelle : Gaëlle

Genre : Musique Métal symphonique 

Public : Public adulte

Durée : Environ 1h30

 

Il y a des concerts qui vous rappellent que la musique ça doit prendre aux tripes. Celui de Mundilfari à La Moba en fait partie. En quelques morceaux, la soirée devient un voyage et leur musique en devient la bande originale.

 

Il est comme ça le métal symphonique. Généreux et captivant. Surgissant de la lumière tamisée, une silhouette mystérieuse s’avance, puis une autre. Un violoncelle s’élève, fragile et presque spectral. Les riffs de guitare annoncent la couleur, la batterie envoie de La Bûche, et la voix de la chanteuse s’élève…, puissante. 
Au menu ce soir : growling (chant gutural) et catharsis.

Et le moins que l’on puisse dire c’est que Mundilfari ne fait pas dans la demie-mesure. 

Venu fêter la sortie de son nouvel album «Into The Dark Box», le groupe n’a pas fait attendre le public bien longtemps pour le plonger dans ces nouveaux morceaux où l’on absorbe chaque note comme un courant électrique. Le violoncelle vient se glisser au coeur du chaos et le symphonique reprend ses droits. Entre puissance brute et envolées aériennes, la chanteuse et le spectre se répondent et nous embarquent dans une épopée sonore fédératrice.

Dans la fosse, ça headbangue, ça scande, ça vibre au rythme d’un set qui ne laisse aucun temps mort. 

Mundilfari captive son audience et elle le lui rend bien.

Dans cette tempête d’émotions musicales collectives, une complicité se tisse et c’est avec regret qu’on nous annonce le dernier morceau et l’occasion de pouvoir se retrouver autour d’un verre après le set.

En clôture de ce concert débordant de sincérité, Mundilfari laisse derrière lui un public lessivé mais conquis. Une heure et demie de chaos organisé, où la noirceur se fait douce et où l’on ressort vidé, mais étrangement plus léger.

 

Jasmine BOURKIZA

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[Chronique réalisée dans le cadre d'un partenariat avec Avignon Université, par les étudiants du Master Culture & Communication]

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