FLOWERS
02 avr. 2025
Spectacle produit par la Beaver Dam Company (Franco-Suisse) à La Scala Provence vu le 8 mars 2025 à 20h.
Chorégraphe : Edouard Hue
Compositeur : Jonathan Soucasse
Lumières : Arnaud Viala
Conseils dramaturgiques : Hugo Roux
Partenaire costumes : Babeth-Annecy
Danseurs : Alizée Droux, Delphine Guigue, Edouard Hue, Lysandre Korelis
Genre : Danse contemporaine
Public : Tout public à partir de 10 ans
Durée : 1h
A la première lecture du nom de la pièce, il nous est apparu évident -et nous avons beaucoup fabulé en ce sens- que nous assisterions à une représentation colorée et joyeuse.
Lorsqu’on découvre le titre « Flowers », on imagine tout de suite un univers coloré, léger et onirique. La création d’Édouard Hue, présentée à La Scala, joue avec ces attentes pour mieux les dépasser.
Dès le début, la chorégraphie impose un rythme puissant et captivant. Portés par la musique envoûtante de Jonathan Soucasse, les premiers danseurs investissent la scène avec une énergie vibrante. La lumière d’Arnaud Viala souligne chaque mouvement avec précision, mettant en valeur les contrastes et la fluidité des corps. Les costumes, aux tons vifs et pastels, renforcent cette impression de dynamisme et d’éclat.
Puis, un changement s’opère : l’entrée de Delphine Guigue modifie l’ambiance. L’atmosphère s’assombrit légèrement, la tension monte, la danse se fait plus expressive, plus intime. Malgré une salle clairsemée, chaque geste résonne, comme si l’espace lui-même vibrait avec les interprètes. Peu à peu, les lumières s’adoucissent, laissant toute la place aux corps. Alizée Droux, Delphine Guigue, Édouard Hue et Lysandre Korelis livrent une performance intense, maîtrisant chaque mouvement à la perfection.
C’est là toute la force de « Flowers » : nous montrer que le mouvement est un cycle sans fin. La danse devient une métaphore de la vie, un recommencement constant, qui, sans parole mais avec une intensité brute, nous rappelle que tout finit toujours par renaître.
Luz Tynelski & Louane Jellaoui-Ducroux
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[Chronique réalisée dans le cadre d'un partenariat avec Avignon Université, par les étudiants du Master Culture & Communication]
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