Majorettes
Majorettes

Spectacle de la compagnie Bi-p de Mickaël Phelippeau (34) vu à la Comédie de Valence (26) le 23 mars 2025 à 20h. 

 

Pièce chorégraphique : Mickaël Phelippeau

Interprétation les Major’s Girls : Laure Agret, Josy Aichardi, Jacky Amer, Isabelle Bartei, Anna Boccadifuoco, Dominique Girard, Myriam Jourdan, Martine Lutran, Gianna Mandallena, Chantal Mouton, Marjorie Rouquet et Myriam Scotto D'apollonia

Collaboration artistique : Marie-Laure Caradec

Regard dramaturgique : Anne Kersting

Lumière : Abigail Fowler / Régie lumière : Antoine Crochemore ou David Goualou

Son : Vanessa Court / Régis son : Laurent Dumoulin

Conception costumes : Karelle Durand / Réalisation costumes : Aline Perros

Habilleuse : Coline Galeazzi ou Cara Ben Assayag

Régie générale de création : Jérôme Masson / de tournée : Antoine Crochemore ou David Goualou

Production, diffusion, administration : Fabrik Cassiopée – Manon Crochemore, Mathilde Lalanne et Marie-Laure Menger

Public : Tout public

Genre : Danse 

Durée : 1H10 

 

La mémoire d’une tradition oubliée : entre rigueur et sororité.

 

Sur la scène de La Comédie de Valence, elles défilent, souriantes et fières. « Les Majorettes troupes Montpelliéraines », guidées par Mickaël Phelippeau, ressuscitent une tradition oubliée, à la fois populaire et poétique. Avec une moyenne d’âge de 60 ans, ces femmes partagent bien plus qu’un bâton : une vie de souvenirs, d’engagement, de fidélité.

La rigueur quasi militaire de leurs mouvements contraste avec les costumes étincelants. Un spectacle entre documentaire dansé et performance chorégraphique, où se mêlent grâce, humour et émotion. L’authenticité des interprètes amatrices, la justesse de la création sonore signée Vanessa Court, et la sincérité du propos touchent profondément. 

On y découvre une sororité puissante, intergénérationnelle, nourrie d’années de passion et d’entraînement, dans un ballet vibrant de gestes partagés. Cette création sensible, née dans le cadre du festival Montpellier Danse, donne à voir autrement la beauté d’un art souvent regardé avec condescendance.

 

Naïma Bouhdid 

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[Chronique réalisée dans le cadre d'un partenariat avec Avignon Université, par les étudiants du Master Culture & Communication]

 

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