MON TRUC EN PLUMES D’AUTEUR-E-S
MON TRUC EN PLUMES D’AUTEUR-E-S

Spectacle de Chansons de Gestes (38) vu le 3/05/2025 au théâtre de l'Atelier Florentin (84) à 19h00 

 

Auteur : Création collective

Chanteur : Lionel Damei

Accordéoniste : Nicolas Almosni (en alternance avec Noé Clerc) 

Type de public : Tout public 

Genre : Spectacle musical

Durée : 1h10 

 

Le décor est composé d’un fauteuil et d’un pupitre pour les partitions de l’accordéoniste.

 

Dès les premières notes, je suis surprise. La voix de Lionel Damei surgit, parfois haut perchée, un peu déroutante . 

Lionel Damei nous raconte qu’enfant, le samedi soir, il regardait les émissions des Carpentier à la télévision. Il y retrouvait des icônes de la chanson comme Mireille Mathieu, Sylvie Vartan… et Zizi Jeanmaire. C’est là, devant ce kaléidoscope de refrains populaires et de chorégraphies, qu’est né chez lui ce goût du spectacle, du chant et du mouvement. Une fascination d’enfance devenue passion assumée.

Sur scène, Lionnel Damei nous offre une vingtaine de chansons, dont plusieurs interprétées autrefois par Zizi Jeanmaire. On croise les mots de Gainsbourg, d’Aragon, de Bernard Dimey, mais il y a aussi les chansons de Lionel Damei, qu’il chante, qu’il incarne. Et c’est là que le spectacle prend une dimension plus intime, plus personnelle.

Il y a du chant, bien sûr, mais aussi du corps : des pas de danse et une gestuelle singulière. Il chante debout, assis, effondré dans un fauteuil, ou encore dos à dos avec son accordéoniste. Les postures varient, tout comme les émotions qu’elles véhiculent. Et cette voix… elle explore plusieurs tessitures. 

À ses côtés, l’accordéoniste, ici Nicolas Almosni, ne se contente pas d’accompagner : il dialogue, il respire avec lui. Par ses arrangements subtils, il colore les chansons, leur donne une seconde peau. Parfois, il joue seul. Lui aussi est mis à l’honneur, avec justesse.

Je suis sortie de ce spectacle émue. Émue par la sincérité, la sensibilité de Lionel Damei. Et touchée par sa voix, sa gestuelle. Ce n’est pas qu’un hommage à Zizi Jeanmaire, c’est un hommage à l’enfance, à la scène, à la fragilité d’être artiste.

 

JDM

 

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