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9 milliards de spectateurs et moi et moi et moi.

Vu à 20h00 au Théâtre des vents spectacle 6221

Seul en scène,  Jean-Marc Santini est indéniablement là pour nous faire rire. Cela pourrait marcher, d’ailleurs cela marche dans son tout premier sketch. Je ris de bon cœur face à l’homme angoissé par le futur qui utilise un bilboquet pour tenter de maîtriser son destin. « Si j’arrive à mettre la boule sur le bilboquet,  je vais être bon ce soir…. ». La piste est intéressante, l’angle sympathique, l’auto-dérision me plaît. Malheureusement cela ne dure pas, les sketches qui suivent sont bien moins originaux, la blague un rien sexiste, l’humour en dessous de la ceinture et la classique prise à partie des gens du public…Cet humour là me laisse de glace. C’est dommage car l'homme est sympathique et l'acteur n'est pas mauvais.

Les moments imprévus permettent de découvrir un improvisateur à l'aise et j'aurais aimer qu'il continue à vivre l’instant, sans se raccrocher à un texte qui abuse des même ficelles vues et revues des centaines de fois. La singularité est une mine d’or à Avignon,  trop de spectacles utilisent la recette du « un peu de tout pour plaire à tout le monde » et ne trouvent jamais leur identité.

Un grand dommage donc …avec une envie tout de même, aller découvrir l’acteur dans une autre pièce.

 

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