Teatro-Gioco-Vita_Chien-Bleu.jpegNous avons assisté à la représentation du Teatro Gioco vita (Italie) destinée à des scolaires, le lundi 5 décembre 2011, à l’Espace Aragon de Villard-Bonnot (38).

 

- Public : 4-8 ans
- Durée : 50 mn

 

Distribution :
- D’après l’album illustré Chien Bleu de Nadja
- Mise en scène : Fabrizio Montecchi
- Avec : Daria Pascal Attolini, Deniz Azhar Azari et Nicola Lusuardi
- Adaptation théâtrale : Fabrizio Montecchi
- Traduction française : Isabelle Detrez
- Décors : Nicoletta Garioni et Fabrizio Montecchi
- Silhouettes (d’après les dessins de Nadja) : Federica Ferrari et Nicoletta Garioni
- Musiques : Michèle Fedrigotti
- Costumes : Sara Bartesaghi Gallo
- Mumières et sons : Anna Adomo
- réalisation des décors : Sergio Bernasani
- Réalisation des écrans : Tania Fedeli

 

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L’histoire commence dans un jardin qui semble ce jour-là, à Charlotte, bien plus petit qu’avant. La fillette jouait jusqu’à présent avec sa poupée Loti et se régalait des pains au chocolat offerts par sa mère. Aujourd’hui, il y a comme une solitude, une vacance à investir, autrement. C’est alors que va apparaître Chien Bleu, qui devient l’ami de l’enfant mais dont les parents ne voudront pas, qui reviendra aider Charlotte et la protégera des dangers de la nuit. Une histoire qui parle de l’enfance, du besoin d’amitié, des liens parents-enfant, des moments de la vie quotidienne. Une histoire qui parle des désirs, de la confrontation au "non", des inquiétudes et de leurs résolutions.

 

Le récit oscille entre des moments joués par les comédiennes (notamment au début), des temps consacrés aux marionnettes et leurs ombres, et des jeux de couleurs et de lumières. Il y a un côté "livre d’images", avec ces marionnettes rappelant des figurines en papier qui auraient pu sortir d’un album animé. Il y a ces ombres parfois petites, parfois plus grandes, prenant de l’ampleur ou diminuant, créées par un jeu à l’avant ou à l’arrière des écrans. Des ombres qui ne révèlent pas les personnages dans leur entier, comme si cela nous permettait d’avantage de les imaginer, de nous les approprier. C'est une création de l’espace, du mouvement et de l’immobilité, de la profondeur de champ et des perspectives. Il y a aussi l’utilisation des corps : jambes, courbures des genoux pour simuler une tente ou des collines. Il y a, en plus, des sortes de lanternes magiques qui projettent sur les murs des chambres des univers colorés et mouvants qui semblent se recomposer à volonté : du rouge, de l’orangé ou encore cette superposition partielle d’images telle qu’on le voit parfois dans les films d’animation.

Un moment plein de poésie, de douceur. Un voyage dans l'Imaginaire agrémenté d’un petit accent "hors-frontières". Un bel univers et une proposition riche pour les enfants et ceux qui les accompagnent.

Une compagnie à suivre.

 

Web Espace Aragon : http://www.espace-aragon.net/

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