Courants d’art productions/Fam Prod (75) Confessions-d-un-amant.jpgVIVANT-1-toile-2

De Natacha Amal et Patrick Courtois

Librement inspiré de Groucho Marx

Avec Patrick Courtois

Théâtre humoristique

Tout public

Durée 1 h 10  

 

Avignon Off, Théâtre Essaïon  17 h 20 du 8 au 31 juillet 2013

 

En fond de scène, des kakémonos sur lesquels sont dessinés des gratte-ciel évoquant New York. En avant scène,  une cheminée et un fauteuil crapaud  figurant un intérieur ordinaire du milieu du 20ème siècle, que ce soit à NY ou ailleurs… Patrick Courtois est grimé en  Groucho Marx, sourcils et moustache épais et noirs, lunettes rondes et indispensable cigare. Tout en racontant, il arpente la scène  à grands pas, à la façon de marcher de  Groucho.

 

Il s’agit donc d’une rétrospective de la vie de Groucho Marx, mais surtout de sa vie amoureuse, qui bien qu’il soit considéré comme un séducteur, comporte  plus de déboires que de conquêtes,  qu’il a d’ailleurs évoqués  dans le livre « Mémoires d’un amant lamentable » publié en 1963, désigné comme « une fausse autobiographie-confession d’un obsédé sexuel » !

 

Au milieu des citations et autres bons mots de Groucho Marx, Patrick Courtois joue  quelques unes des « expériences » de l’artiste, comme lorsqu’il se trouve dans une chambre d’hôtel en galante compagnie et  que la chambre est envahie de pigeons, ou lorsqu’il s’évertue à boire du champagne dans la chaussure d’une dame, alors qu’elle la porte encore au pied.. !! L’anecdote à la frontière mexicaine, lorsqu’il est hébergé avec ses frères chez les parents de « Paquita »,  est extrêmement savoureuse. En l’occurrence, le mot n’est pas adéquat puisqu’il s’agit d’une histoire pleine d’infâmes ragouts de haricots et autres chili con carne… !. A  se demander si cette histoire est bien réelle… ?

 

La mise en scène souffre de quelques à peu près… Les changements de costumes sont parfois un peu longs et cassent le rythme. La chronologie est par endroits difficile à suivre. Mais la chose qui m’a le plus dérangée est l’utilisation de poupées de chiffons grandeur nature avec lesquelles Groucho danse, et balancées après usage dans un coin. Cela m’a paru inutile, mais ce parti pris visait probablement à évoquer  le burlesque des films de l’acteur… Pour ma part, cela n’a fait qu’ajouter à l’impression de misogynie latente que j’ai ressentie tout au long du spectacle, alors que ce trait de caractère n’est nulle part évoqué concernant Groucho Marx…

 

 

 

 

 

 

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