Isiador
15 mai 2014Spectacle de la "Cie Flamenca Temperamento Andaluz" (34), séance scolaire le 30 janvier 2014, salle Bassaget à Mauguio (34).
Conte: Josette Codina Oto
Danse: Natalia et Pedro Verdu.
Genre: conte chorégraphique et musical
Durée: 1h
Tout public à partir de 6 ans
Création 2014
A l’invitation du Service culturel de la ville de Mauguio, je suis venue assister à cette représentation en sortie de résidence. C’était l’occasion de découvrir la "Compagnie Flamenca Temperamento Andaluz", que je ne connaissais pas.
Le spectacle propose une alternance de passages contés, à la fois en français et en espagnol, et d’instants chorégraphiques musicaux. Josette Codino Oto nous livre l’histoire d’Isiador, jeune fille qui vit heureuse en famille avec son frère et ses parents dans un petit village espagnol. Jusqu’au jour où sa mère meurt et son père se remarie. La belle-mère va rapidement vouloir se débarrasser des enfants de son mari au profit de sa propre progéniture. Isiador et son frère décident donc de s’enfuir. Grâce à leur courage et à l’amour qui les unit, ils vont triompher des multiples épreuves auxquelles ils seront confrontés...
Natalia et Pedro Verdu, eux-mêmes frère et sœur, nous proposent cinq danses flamencas accompagnées d’un joli travail lumière, certaines sont très traditionnelles, comme la danse du marteau. Loin d’être experte dans le domaine de la danse, qui plus est flamenca, j’ai malgré tout particulièrement apprécié le solo de Natalia sur un accompagnement piano/guitare, qui m’a semblé apporter une certaine modernité dans la tradition. Pour ce qui est de la conteuse, je dois dire que j’ai été très étonnée de l’utilisation d’un micro HF, particulièrement mal réglé de surcroît, dispositif qui nuit beaucoup à la connivence entre le conteur et son auditoire. Il m’a semblé que la conteuse n’avait pas l’habitude de ce genre de prestation, ayant du mal à trouver ses marques sur un espace scénique trop vaste pour elle, sur lequel ses déplacements n’étaient pas naturels. Pourquoi d’ailleurs ne pas rester assise au même endroit pendant tout le déroulement du spectacle? Mais s’agissant d’une création, on peut imaginer que les enchaînements trouveront leur rythme au cours des représentations à venir. Il s’agit là d’un projet visant à faire connaître la danse flamenca à un public plus large, en s’appuyant sur le conte, bien que ce conte m’ait paru extrêmement dur à certains moments. Le spectacle peut donc être proposé à un public scolaire, ou dans le cadre de manifestations visant à promouvoir la culture espagnole. A suivre donc…
Cathy de Toledo