la-petite-vitesse_la-digestion-du-batracien-de-salon.pngSpectacle de la compagnie "La Petite Vitesse", d'après "L'Autruche" (adaptation du conte du Petit Poucet par Jacques Prévert), vu le samedi 6 octobre 2012 à la Capitelle lors du festival Art'Pantin (Vergèze - 30).

 

Conception, réalisation et manipulation : Yves Mauffrey

Avec le regard de Lili Fourchette, Franck Fedele (La Tête dans le Sac), Michael Filler-Pradeau (Gérard-Gérard) et les conseils avisés de JMR Mécanique et Djambo Choppers.

 

Spectacle accueilli en chantier à Art'Pantin en 2010.

 

Genre : marionettes et machineries

Durée : 30 minutes

Public : Adultes et enfants, dès 6 ans

 

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Quel magnifique monde imaginaire que voilà ! Il est vrai que, sous les lumières crues de cette petite salle, l'installation ressemble plus à un stand de vieilleries (comme on peut en voir dans les vides greniers) qu'à un décor de marionnettes mais, lorsque le spectacle commence et que les lumières s'éteignent,  on se retrouve propulsés dans un monde fantastique d'ingéniosité où de petits êtres prennent vie. Nos yeux d'enfants s'ouvrent grand pour découvrirent toutes ces nouvelles choses. On est littéralement absorbé...

 

C'est l'histoire d'un conte qui a été avalé et digéré par une grosse grenouille et, dès le début, le public est vivement invité à quitter la salle ! C'est que la grenouille a beaucoup d'imagination... et les contes qui ressortent de son ventre en deviennent sacrément étranges. Cette fois-ci, c'est le Petit Poucet qui y est passé. Un Petit Poucet à la tête carrée qui ne retrouvera jamais son chemin car une autruche, pour le moins exotique, s'est appliquée à avaler tous les cailloux qu'il a semé. Mais est-ce réellement si grave ??

 

Yves Mauffrey nous livre là une nouvelle morale du conte, plus moderne (ou individualiste ?) et résolument tournée vers l'avenir... et même si on ne perçoit pas toujours les différences de voix entre chaque personnage, l'intonation y est : c'est très bien parlé. Le batracien de salon, c'est en fait lui ! Ou ne serait-il pas plutôt une sorte d'araignée aux innombrables pattes, mécano de l'ombre toute de noir vêtu, qui commanderait lumières, musiques et personnages avec toute sorte de boutons, ressorts et autres mécanismes incroyables ?

 

L'Autruche : http://www.chateauinfos.com/Textes/L'autruche.pdf

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