teatro-allimprovviso_la-maison-des-interdits.jpgSpectacle du Teatro all’improvviso vu le mardi 5 décembre 2012 lors d'une représentation à destination de scolaires, à l’Espace Aragon (Villard-Bonnot - 38). Ce lieu aime à convier des artistes et compagnies qui viennent de par-delà nos frontières. 

 

Texte et mise en scène : Dario Moretti
Avec : Dario Moretti, Violaine Daamache et Alessio Calciolari
Collaboration à la dramaturgie : Serge Lesourd
Musique : Trygve Seim et Frode Haltli

 

Dès de 3-4 ans
Durée : 40 mn

Création 2008  

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La représentation s’est déroulée sur le plateau, pour offrir un espace de proximité à un public restreint. Montés de part et d’autre de deux rideaux rouges, des gradins. Le jeu se déroule dans cette "cour". Espace délimité, symbolisé par un traçage au sol que réalise le Maître des Interdits. Ca, ce sont les murs de la maison, de la Maison des Interdits. Il dit : "C’est moi qui décide". Il énonce ce qui n’a pas lieu de se faire là : pas courir, pas sauter, pas glisser, pas se pendre à la lampe, pas ci, pas là, parce que c’est dangereux... Il s’est assis en dehors du périmètre. Il va arbitrer en quelque sorte ce qui va se dérouler maintenant. Les deux protagonistes, qui entrent d’abord seuls et qu’on présuppose être des enfants, vont se confronter aux interdits qui s’ajoutent les uns aux autres, se compilent, voire se contredisent, puis reviendront ensemble. Dans ce lieu où leur liberté se resserre au premier abord, ils apprennent à composer avec, à s’adapter ou à détourner, ce qui semble parfois plaire au Maître. Les règles se redéfinissent constamment, ce qui conduit les protagonistes à user d’actions-réations et à développer leurs potentiels imaginaires. La troisième phase fait entrer des enfants du public dans cette maison, avec des consignes à prendre en compte pour arriver à la tâche définie. Ils repartiront avec des fleurs en papier, tenues comme des cornets de glace au chocolat , à la fraise ou à la pistache. En somme, tout est (re)création(s).

La dernière phase du processus consiste à demander à tous les enfants de venir. C’est pour nous le moment que nous avons trouvé le moins adéquat, parce qu’il n’y avait plus rien de structuré dans le cadre et que tous les interdits étaient bannis sans véritablement de sens... Nécessaire ? Pas sûr. Comme un dommage subi.

 

Une proposition qui méritera(it), selon nous, de s’interroger encore. Nous avons éprouvé de l'émotion à certains moments, nous avons aussi senti une justesse de ton, mais la conclusion ne nous a pas paru probante, ni pertinente.

 

L'Espace Aragon, c'est par ici : http://www.espace-aragon.net/

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