la mal coiffeeConcert de "la Mal Coiffée", écouté le samedi 19 janvier 2013 à l’Espace Paul Jargot de Crolles (38) avec le groupe Soleo en 1ere partie. Une soirée sous l’égide des rythmes et des voix à laquelle nous étions.

 

- Chant et percussions : Myriam Boisserie, Hélène Arnaud, Karine Berny, Marie Coumes et Laetitia Dutech
- Technicien son : Jérémie Guérin
- Technicien lumières : François Douziech
- Arrangements : Laurent Cavalié
- Régisseuse tournée : Claire Pujol

 

Tout public

Genre : chansons occitanes 

 

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Nous n'avions pas entendu cet ensemble autrement que sur les ondes radiophoniques, mais les sonorités que nous avions perçues laissaient entrevoir de beaux mélanges... et c’est ce que vous avons voulu découvrir.

 

Nous avons apprécié ces moments où prime la sobriété, où chaque morceau démarre impeccablement et sans bavure, avec des silences de qualité comme par exemple dans la chanson "Maridou". Les arrangements tombent pile poil, le tempo est net, les voix bien placées, respirant de concert, accompagnées et soutenues par les percussions... Le fil est tendu et suivi sans accroc(s). Soléo est venu les rejoindre sur un morceau, et c’était un plaisir que de partager ce moment avec ces deux groupes réunis.

Cependant, nous regrettons de ne pas avoir éprouvé de vraies et grandes surprises. Bien sûr, chacune des cinq filles a un grain de voix particulier : grave, enfantin, nasillard ou rond. Il nous a été donné de les entendre un peu vers la fin du concert mais, à notre goût, pas suffisamment. Dommage, car ce sont ces sonorités et ces particularités qu’on aurait eu plaisir à sentir s’immiscer dans nos oreilles pour en apprécier la large palette. Pour qui connaît un peu la musique traditionnelle, ces filles sont bien dans le prolongement d’une tradition, dans sa transmission, ses ajustements à un "ici et maintenant" avec, en sus, une approche polyphonique, des apports littéraires autres que ceux prenant racines dans le fond oral, et des influences des pays du bassin Méditerranéen.

Ce qui nous aura sans doute manqué, c’est un souffle plus décoiffant, quelque chose qui aurait d’avantage griffé, déplacé, ou décalé. 

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