theatre-du-phare_la-scaphandriere.jpgSpectacle du Théâtre du Phare, vu le mardi 22 Janvier 2013 à l’Odyssée (Eybens - 38).     

 

Mise en scène : Olivier Letellier
Texte et collaboration à la conception scénique : Daniel Danis
Comédien : Julien Frégé
Photographies : Krista Boogs
Collaboration artistique : Cie Songes Mécaniques

Scénographie d’image : Ludovic Fouquet
Musique, création vidéo, système interactif, régie son et vidéo : Didier Léglise
Création lumière : Lionel Mahé
Régie : Sébastien Revel

 

Public adulte, indiqué à partir de 10 ans. Selon nous, il serait plus adéquat à partir de 12 ans.
Durée : 1h10

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La saison dernière, l’Odyssée avait déjà accueilli le Théâtre du Phare avec "Oh Boy !", et nous avions particulièrement apprécié. C’est ce qui nous a conduits à venir voir cette nouvelle proposition destinée aux ados (et adultes). 

 

L’histoire est celle d’une misérable famille de pêcheurs de perles rouges qui sombre inéluctablement vers la déchéance, les déviances et la mort ; exception faite du personnage de Pierre-Aimé, le fils de la maison, qui cherche des parades et lutte contre ce destin funèbre.

 

Nous avons noté deux "constantes" : un jeune comédien, seul en scène, qui incarne et fait vivre les différents personnages de l’histoire, et un texte à la langue exigeante qui parle de la gravité de la vie. A cela s'est rajouté un nouveau paramètre non négligeable puisqu’il était utilisé comme un partenaire de jeu : la vidéo. Ce qui a élargit le prisme tout en complexifiant le travail de l’acteur (qui s'est montré parfaitement à la hauteur), et a fait de la proposition théâtrale un dispositif plus lourd. Le rapport à l’image a véritablement pris de l’importance sur le plateau avec également des photos.

 

Si dans "Oh Boy" les sujets abordés étaient aussi graves et douloureux que dans "La scaphandrière", le texte et les partis pris de la mise en scène offraient au spectateur des respirations, donnaient des bouffées énergisantes sans occulter pour autant ce qui avait trait aux réalités de la vie. Ici, (trop) peu d’espace a été ouvert pour prendre du recul ou s'échapper. Là va notre regret : les choix opérés autour du texte et de son traitement n’ont pas donné plus de force au propos.

 

Lire un commentaire sur un autre spectacle de la même compagnie

 

La Saison Culturelle de la ville d'Eybens, c'est par ici : http://www.eybens.fr/73-saison-culturelle-2012-2013.htm

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