Les Frères Panini, épisode 2
15 mai 2014Spectacle de la compagnie "Cirque ILYA" (21), vu à Saturargues (34), le 14 mai 2014, salle Galabru, dans le cadre de « Saperlipopette en Voyage dans l’Hérault ».
Avec: Alexandra Martenot, Benny Martin, Laurent Volken.
Genre: cirque
Tout public dès 4 ans
Durée: 55 minutes
Le spectacle débute par un numéro de bonneteau géant orchestré par Benito, qui permettra ensuite l’entrée en scène peu conventionnelle de son frère Giovanni… Bien vite, Benito cherche dans le public une spectatrice sachant jouer du piano (en effet, un piano trône au milieu de l’espace scénique), bien vite embarquée dans un jeu d’argent perdu d’avance… et dépouillée de son sac à main jeté subrepticement dans les coulisses!
Les numéros se succèdent, magie, lévitation, jongleries diverses, acrobaties cyclistes et autres portés, livrant une palette assez large de différentes techniques circassiennes, jusqu’au numéro final d’assiettes chinoises qui nécessite l’intervention des services de nettoyage dès la fin du spectacle! Vous l’aurez compris, les deux compères sont vraiment très maladroits…
Deux nouveautés sont à noter dans ce spectacle. L’apparition d’un invité surprise, Lully, cochon noir, pas franchement décidé ce jour-là à obéir aux injonctions de Benito, mais gourmand cependant de récompenses! Et aussi la participation de Bianca (la spectatrice « lambda » n’était pas si innocente !), qui s’avère experte à jouer du piano dans toutes les positions, y compris debout, et qui accompagne de sa belle voix de chanteuse lyrique les numéros de ses deux partenaires, y compris pour une ou deux prestations en trio chorégraphiées.
Ces deux invités inattendus apportent une note facétieuse et poétique à un spectacle de cirque que j’ai trouvé plutôt conventionnel dans ses propositions, souffrant parfois de quelques longueurs. Mais le spectacle est dans l’ensemble de bonne tenue, très distrayant, largement applaudi par un public composé majoritairement d’enfants. Il peut être joué également sous chapiteau, ou en extérieur, ce pour quoi il a été initialement créé.
Cathy de Toledo
(crédit photo: Jean Marie Huriot)