Petit-monstre.jpgSpectacle de la compagnie Rouges les Anges (31) vu au Théâtre Bassaget, Mauguio (34) le 30 octobre 2013 à 15h. D’après le livre « Papa » de Philippe Corentin (Ecole des Loisirs).


Comédiens manipulateurs : Céline Pique et Jano Bonnin, ou Malika Gessinn et Roland Gigoi

Mise en scène et scénographie : Laurence Belet

Décors : Fred Dyonnet et Céline Burgan

Marionnettes et accessoires : Virginie Lallement

Régie spectacle : Marco Gosselin et Jérôme Guilloux

Son : Joël Abriac

Lumières : Marco Gosselin

Chanson : Jano Bonin

Piano : Olivier Gérardin

 

VIVANT2-toiles-3

 

Genre : Marionnettes, Chanson

Public : enfants à partir de 3 ans

Durée : 40 min

   

     

Après « Le Pays de rien », vu en juillet 2012 en Avignon,  je retrouve la compagnie Rouges les Anges dans une proposition bien différente. Il s’agit ici d’un spectacle destiné à un public plus restreint, mettant en scène des marionnettes de petites dimensions, manipulées sur tables qui se déplacent sur un rail circulaire amenant les « univers » à se rencontrer ou à s’éloigner… Les comédiens manipulateurs passent ainsi d’une famille à l’autre, des humains aux monstres, de bien jolis monstres tout verts, avec une drôle de corne sur le nez !

 

Dans chacune des familles, les parents sont confrontés aux mêmes  préoccupations  face à leurs enfants qui ont peur du noir et des monstres cachés sous leur lit, chacun étant bien évidemment le monstre de l’autre !  Les enfants reculent le moment d’aller dormir, de fermer la porte, de rester dans le noir, réclament leur « doudou », appellent papa, puis maman… Chacune de ces familles vit son quotidien ordinaire, puis reçoit  des amis,  fait la fête, danse,  pendant que les pauvres enfants sont terrorisés au fond de leur lit ! Et tout le monde se moque gentiment d’eux… Par un curieux hasard, petit homme se retrouve plongé au cœur de la vie familiale de petit monstre, mange et vit comme lui,  jusqu’à se transformer physiquement en petit monstre… Cauchemar ou réalité? Finalement ces familles voisines vont faire  connaissance, lier amitié et les deux enfants devenir compagnons de jeu,  par-delà les différences…


Le dispositif scénique évoqué ci-dessus est complété au centre par une plateforme qui tourne sur elle-même, offrant un espace « neutre » pour les scènes « familiales » et un écran pour certaines scènes proposées en marionnettes d’ombre. Le jeu des comédiens est agrémenté de chansons en direct, et porté par des musiques entraînantes lors des scènes festives. Décors soignés, manipulateurs talentueux, dispositifs scéniques  ingénieux, musiques choisies, marques de la Compagnie, font de ce spectacle un très bon moment. J’ai noté malgré tout quelques longueurs et beaucoup de « paroles » pour un spectacle s’adressant à de très jeunes enfants. Il est impératif que ce spectacle soit présenté devant une jauge limitée, préconisée à 120, et c’est déjà beaucoup, et dans une salle où l’on puisse voir correctement de toutes parts, les marionnettes étant bien petites.

Retour à l'accueil