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La compagnie La Baraka/Abou Lagraa (69) et le Quatuor Debussy ont associé leurs énergies pour proposer cette pièce pour danseurs et musiciens sur la scène de la Rampe d’Echirolles (38) le mardi 9 novembre 2010.

 

- Tout public
- Durée : 1h15

 

Distribution :
- Chorégraphie : Abou Lagraa
- Danseurs : Nawal Lagraa, Aurélie Picot, Marion Renoux, Amala Dianor, Alexandre Gbeblewoo, Rolando Rocha, Olivier Tida Tida
- Musiciens du Quatuor Debussy : Christophe Colette (1er violon), Dorian Lamotte (2nd violon), Vincent Deprecq (alto) et Alain Brunier (violoncelle)
- Dramaturgie : Gérald Garutti
- Création et régie lumières : Gérard Garchey
- Direction technique : Antoine de Gantho
- Régie générale : Patrick Magny
- Régie son : Christophe Germanique
- Stagiaire à la dramaturgie : Sophie Walon  

 

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Photo d'Eric Boudet

 

La Rampe d’Echirollesa une partie non négligeable de sa programmation tournée vers la Danse, vers les danses devrions-nous dire, dans des configurations variées, et avec des approches éclectiques, sans compter ses croisements ouverts sur d’autres univers. Ici, c’est une rencontre entre des corps et des rythmes qui nous est donnée à approcher. Des corps dans l’espace : ceux des danseurs, avec leur souplesse, leurs déliés, leurs frappés-claqués ; ceux des musiciens qui investissent le plateau en musiques et " architecture(s) ". Il y a la multiplicité et le singulier, il y a des murs d’invisibilité qu’on devine, il y a les soubresauts comme relans d’agonie(s) sur des notes qui s’allongent... Il y a de l’animalité dans l’approche humée de l’autre. Peu de relâchements en somme. La musique se tend, la lumière-même fractionne et resserre le jeu, les corps obéissent.

Si l’enchantement se crée dans les séquences d’approche(s) amoureuse(s) sous le regard de Lune, moment(s) où le mélodique devient perceptible, ou lorsqu’on en vient à se demander où création et expressivité prennent naissance (dans le geste, dans le son ?), si nous avons apprécié ce moment pour ses plans instrumentaux et les propositions croisées d’histoires à "s’inventer, nous ne sommes guère parvenus à percer la plastique de cette pièce millimétrée. Notre émotion est restée éphémère, nous n’avons vibré que partiellement et sommes restés comme en bordure de voyage(s).

 

 


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