la-mandale_citizen-P.jpgSpectacle de la compagnie La Mandale, vu le samedi 5 octobre 2012 pendant le festival Art'Pantin (Vergèze - 30).

 

Écriture, interprétation, construction des marionnettes et des décors : Silvia di Placido et Hugo Quéroil 

Regard complice et mise en espace : Brice Coupey

Serrage de boulons et activation des ressorts : Martin Votano

Costumes : Noelise Gares, Mika et Judith Bintein

Graphisme : Micheline Grumeau et Marc Moyano

 

Genre : marionnettes à gaines / théâtre

Public : adultes et enfants avertis (10/12 ans)


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Des marionnettes à gaines... trop classique, me direz-vous ? Quel dommage de louper ce spectacle sous le seul prétexte que l'on a mal lu le programme !! Fort heureusement, s'y l'on s'y reprend une deuxième fois, l'on se rend compte qu'il y a aussi écrit "et comédiens" à côté de "marionnettes". Détail de taille ! Mais le nom de la compagnie aussi est un indice "frappant"... car c'est effectivement une belle mandale que l'on se prend dans la gueule. Et personne n'est épargné, pas même vos bambins.


 A peine le spectacle commence que les marionnettistes surgissent déjà hors de leur castellet pour poursuivre l'histoire en grandeur nature, ou pour vous interpeller directement (dans le malheureux cas où, par exemple, un de vos chiards ne sait pas se tenir...). Quant aux marionnettes, elles volent (fusent même), s'écrasent au sol ou contre les murs, se font aplatir à coups de bâtons. Polichinelle lui-même n'a jamais été aussi méchant et narcissique. D'ailleurs, son ingratitude et son opportunisme n'a d'égal que son antipathie envers tout le monde. Un spectacle de guignol qui pourrait-être censuré par le CSA si il passait à la télévision française...

Les artistes déploient une énergie folle et nous la partage aisément. Même si le rythme du spectacle ralentit assez vers la fin (au dénouement même de l'intrigue !), on en ressort avec les zygomatiques douloureux et impressionnés par ce record presque sportif.

 

En bref, et parce-que l'histoire importe aussi, la compagnie la Mandale nous raconte comment deux journalistes moyens, menacés par des producteurs de télévision cupides et véreux, vont essayer de donner du cachet à leur reportage en tentant d'élucider le sens des derniers mots prononcés par Polichinelle avant sa mort : "Rosbeef !". Mais ça, c'est écrit dans le programme...

 

Autre spectacle vu pendant le festival : http://vivantmag.over-blog.com/article-la-digestion-du-batracien-de-salon-111043571.html

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