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De la compagnie Akalmie Celsius (13)

 

Spectacle industriel, ballet mécanique;

Spectacle tout public

Durée 45 mn

Vu le vendredi 23 juillet à 14h30, dans le cadre du Festival «Chalon dans la rue ».

Avec : Aurore Degoit, Manon Delage, Léa Desaunay, Hanna Devin, Nina Gazzaniol.

 

Cinq jeunes femmes identiques, sont saucissonnées dans un film plastique et figées comme des statuts, attendent immobiles aux quatre coins de la cour, dans un long préambule.

Blog-Akalmie-Celsius-Les-canapes.jpgSoudain une sonnerie retentit et les filles sortent de leur cocon, pendant qu’une voix off impersonnelle énumère le règlement intérieur de l’usine.

Elles pointent et s’habillent, lunettes et gants mapa, dans une belle coordination de mouvements.

Le travail à la chaîne est prétexte à une belle chorégraphie très synchro et chantée à capela, dans laquelle les cinq jeunes femmes fabriquent tour à tour bateaux en papier, yaourts et boïtes de conserves. Mais la belle harmonie ne dure pas et le bel ordre établi se déstructure petit à petit, toujours dans une belle synchronisation de mouvements.

Épuisées, elles rebondissent sur le rythme créé de leurs effets sonores, sans égaler Bjork dans « Dancer in the Dark » bien sûr.

La pause déjeuner est l’occasion d’offrir un peu d’humanité et d’échanger avec les spectateurs et chacune s’installe, avec sa gamelle, parmi le public ravi de partager ce moment d’intimité…. Avant de repartir de plus belle dans une course folle.

Le propos est dense, peut-être parfois trop, parlant à la fois de la place de la femme, de l’asservissement au travail, de la consommation et permet néanmoins de découvrir la danse de belle manière.

Les cinq filles finissent enfin par sortir de leur carcan, boulot, maison, cadence, pour s’ouvrir à la vie sur un air d’accordéon.

Un travail propre et original, mais dont la forme un peu froide et mécanique, forcément, peine à toucher et transmettre l’émotion.

 

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