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Cie Lanabel (38)

 

C’est dans le cadre des "Jeudisère" que nous avons découvert le travail de cette compagnie iséroise, sur la scène de la Ponatière à Echirolles, le jeudi 6 mai 2010.

 

- Public : indiqué pour tous, mais préconisé selon nous davantage pour adultes et ados
- Durée : 1 heure

 

Distribution :
- Conception : Annabelle Bonnéry et François Deneulin
- Interprètes : Marie Fonte, Ivo Bärtsch et Massimo Fusco
- Conception musicale et interprétation : Louis Paralis
- Régie lumière : Elodie Llinarès

 

 Blog cie-lanabel rawar1

 

La scène de la Ponatière n’est plus une scène exclusivement réservée aux productions destinées au jeune public, et ce depuis la saison 2009-2010. Elle accueille en effet des productions à géométries réduites qui peuvent prendre place sur le plateau. Ici, un trio : deux hommes, une femme. Une triangulaire qui va se décliner en fonction des jeux engagés. Tantôt seul(e)s, tantôt aimantés ou crochetés. En hauteur, en fond de scène : un écran qui rapporte de temps à autre les images saisies par une caméra, images de figurines miniatures dans lesquelles s’immiscent les humains. Des flous et des grossissements qui apportent des perspectives.

Ça commence par une marche : les trois s’avancent, traversent la scène puis viennent poser de petits personnages minuscules. Ces géants se contorsionnent, veillent à distribuer ces "cartes" sans heurts. C’est une petite foule qui bruit. Ce pourrait être la ville, avec ses places, ses espaces peuplés, ses carrefours et sa circulation. Une ville en mouvement(s)... mais assez rapidement perçue comme étant sourdement en attente. En attente de ce qui fait impact(s) : attentat(s) ? coup(s) d’état ? C’est cette violence que nous, public, nous allons palper, par le truchement des regards qui expriment tout du long domination et subordination (regards donnés, reçus, évités, imposés, détournés ou négligés), des sons lancinants ou stridents. Cela produit des ondes de choc(s) jusqu’aux humains qui se font face, (se) jouent, (s’)imposent. La convoitise est de mise : convoitise de l’autre qu’on cherche à posséder, convoitise de l’espace blanc que l’on veut dominer. On pense au mikado où il faut faire preuve d’attention et de dextérité pour ne pas que l’aléatoire équilibre s’effondre. Tout ça pour que finalement les heurts répercutés dans les corps aboutissent à la solitude. Y-aura-il eu ne serait-ce qu’un semblant de rencontre(s) ?

 

Blog_cie-lanabel_rawar2.jpgLa scène de la Ponatière n’est plus une scène exclusivement réservée aux productions destinées au jeune public, et ce depuis la saison 2009-2010. Elle accueille en effet des productions à géométries réduites qui peuvent prendre place sur le plateau. Ici, un trio : deux hommes, une femme. Une triangulaire qui va se décliner en fonction des jeux engagés. Tantôt seul(e)s, tantôt aimantés ou crochetés. En hauteur, en fond de scène : un écran qui rapporte de temps à autre les images saisies par une caméra, images de figurines miniatures dans lesquelles s’immiscent les humains. Des flous et des grossissements qui apportent des perspectives.

Ça commence par une marche : les trois s’avancent, traversent la scène puis viennent poser de petits personnages minuscules. Ces géants se contorsionnent, veillent à distribuer ces "cartes" sans heurts. C’est une petite foule qui bruit. Ce pourrait être la ville, avec ses places, ses espaces peuplés, ses carrefours et sa circulation. Une ville en mouvement(s)... mais assez rapidement perçue comme étant sourdement en attente. En attente de ce qui fait impact(s) : attentat(s) ? coup(s) d’état ? C’est cette violence que nous, public, nous allons palper, par le truchement des regards qui expriment tout du long domination et subordination (regards donnés, reçus, évités, imposés, détournés ou négligés), des sons lancinants ou stridents. Cela produit des ondes de choc(s) jusqu’aux humains qui se font face, (se) jouent, (s’)imposent. La convoitise est de mise : convoitise de l’autre qu’on cherche à posséder, convoitise de l’espace blanc que l’on veut dominer. On pense au mikado où il faut faire preuve d’attention et de dextérité pour ne pas que l’aléatoire équilibre s’effondre. Tout ça pour que finalement les heurts répercutés dans les corps aboutissent à la solitude. Y-aura-il eu ne serait-ce qu’un semblant de rencontre(s) ?

 

Un spectacle physique, tout en tensions, qui produit probablement ses échos après qu’on l’ait suivi et qui nous met dans l’état-même des " personnages " qui sont nos reflets de femmes et hommes " Modernes ". Faut-il nous envier ? Questions !

 

Ponatière à Echirolles (38) :
- Web : http://www.ville-echirolles.fr/sortir/cinetheatre/cinetheatre.html

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