Compagnie L’insoumise

L’Adresse Théâtre à 18h40

Vu le mercredi 11 juillet dans le cadre du festival off

 

Metteuse en scène : Barbara Weldens

Interprète : Violeta Gal-Rodriguez

Auteur/compositrice/interprète : Lula Heldt

 

Genre : Théâtre musical
Durée : 45 min
Public : à partir de 16 ans

 

En arrivant je découvre une jolie cour arborée au milieu de laquelle une sympathique guinguette s’est installée. L’atmosphère paisible qui y règne m’invite à savourer un moment de calme hors de l’animation torride de la ville. Nous sommes conviés à rentrer dans la salle qui est plongée dans une semi-obscurité mais où je devine une présence mystérieuse sur la scène. Le spectacle commence. Un projecteur s’allume et révèle le personnage mystère : une violoncelliste assise sur une balançoire. Elle joue de son instrument avec dextérité. Elle se met à chanter dans un micro avec un certain talent mais un étrange écho qui prolonge ses paroles, accentue l’aspect dramatique et sombre de son interprétation. Une femme fait son apparition de l’autre côté de la scène. Dès les premiers mots qu’elle prononce, je comprends qu’il s’agit de la « maman » du spectacle. Elle n’a pas de micro et comme je suis un peu dur d’oreille je ne saisis pas la moitié de son texte. L’autre moitié je la comprends bien car elle s’exprime en hurlant son désespoir de mère incomprise. En sortant du spectacle je me dis que si toutes les femmes vivent leur maternité dans une telle souffrance, je peux enfin excuser ma propre mère de ne pas m’avoir élevé. Finalement je n’ai pas perdu mon temps grâce à cette psychanalyse express.

Jérôme

 

Le texte « Le Groenland » de Pauline Sales sert de point de départ à ce spectacle mêlant  théâtre et musique. Ne connaissant malheureusement pas la pièce de l’auteur, je ne peux pas apprécier le cheminement qui a été fait par Violeta Gal la comédienne, Lula Heldt la musicienne et Barbara Weldens la metteuse en scène. Ce n’est pas rédhibitoire car j’apprécie la proposition, le témoignage d’une femme qui livre là quelque chose de son intimité, de sa révolte par moments et d’autre fois de ses difficultés à être mère. Il y a de belles lumières, la musique est très intéressante et la dynamique du spectacle se tient. Je passe un moment agréable en leur compagnie.

Josy

 

Je n'ai pas vraiment apprécié la pièce et surtout pas compris. Il y a des moments marrants, mais peu dans l'ensemble.

Eléa (12 ans)

 

La lumière tamisée sur scène fait apparaître une femme, une mère nous dira-t-elle, et son binôme installée sur une balançoire, violoncelle entre les mains, passant du rôle de la petite fille, au gendarme, à la conscience parentale…

« Les yeux de ta mère » nous transporte à travers les émotions maternelles entre amour, rejet, culpabilité, craintes, vécu… à dire tout haut ce que les mères peuvent vivre, porter pendant 9 mois puis tout au long d’une vie. L’identification émeut, l’autodérision fait rire et la magnifique voix de la chanteuse nous transporte dans nos pensées autant qu’avec la comédienne qui interprète son rôle avec justesse.

Ludmila

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