Compagnie Les Piqués du Nez (34)

Avec Myriam Andréoletti:

Spectacle clownesque tout public  à partir de 7 ans

Durée 1 heure

Représentation scolaire du mardi 16 décembre 2008, Salle Durell, Sommières (30)

Notre appréciation : décevant ...


Julietta, membre du « Comité d’aide aux Réfugiés » arrive dans le public, en femme sandwich, tirant son bric à brac amassé sur une carriole, tout en évoquant  la « dictature du temps » (??) et commence à nous raconter l’histoire de l’exil de sa famille, d’Italie vers la France…. 

 

Suit alors toute une série d’évocations sur les « passeurs », qui exploitent les candidats à l’exil et les embarquent sur des bateaux  surchargés, en mauvais état, voués au naufrage, le passage des frontières et les tracasseries dont les pauvres exilés sont l’objet de la part des douaniers, la « France terre d’accueil, terre d’asile »,  les conflits dans les pays de l’Est, « halte à la torture »… etc, pour en arriver aux conditions de vie des pauvres malheureux pour lesquels le « Comité d’aide aux Réfugiés » va préparer et distribuer la soupe, symbole universel de partage… !!

 

La préparation de la soupe se déroule alors au milieu des jongleries avec poireaux et  carottes (bio) avec épluchage de pommes de terre sur fond de reportage radio d’une journaliste qui se trouve au milieu des cadavres (très réaliste..), sous une attaque aérienne avec bombardements (c’est la partie du spectacle que les enfants ont le plus aimé...), pour finir avec une tentative d’allumage de la bouteille de gaz pour la cuisson de la soupe, au moyen de divers instruments (allumettes, allume gaz, et enfin, chalumeau), prétexte pour évoquer au passage les dangers domestiques… !!!!

 

Bref, une foule de thématiques dans lesquelles il est bien difficile de se retrouver…. Peut-être faudrait il recentrer le propos, et pour cela, procéder à des choix…

 

A noter toutefois, quelques éléments intéressants : le matériel servant à constituer la cuisine, astucieusement dissimulé sous le manteau de Julietta, et quelques moments musicaux d’inspiration tzigane, qui ont égayé un spectacle qui au demeurant, en avait bien besoin…

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