Cie Mêli-Mômes (38).
Nous sommes retournés voir cette compagnie iséroise découverte en 2006 "(Le pays n’importe quoi" présenté à la P’tite salle de Vizille (38)) afin de nous faire une idée de l’évolution de son travail. C’était le mercredi 18 novembre à La Vence Scène de St Egrève (38), devant une salle comble.

 

- Durée : 45 mn
- Public pressenti : 4 - 8 ans

 

Distribution :
- Jean-Luc Baldacchino : Comédien, chanteur, guitariste
- Bruno Caillaud : Comédien, régie plateau, chanteur
- Jérôme Mattos : Comédien, régie plateau, chanteur
- Patrick Celette : Régie lumière
- Denis Chamoux : Régie son


 " La boîte à rêves " est toute nouvelle création.


Lorsque nous avions vu " Le Pays N’importe Quoi ", nous avions pointé une approche plutôt didactique et cet aspect-là ne nous avait pas totalement conquis. Aujourd’hui, pour cette nouvelle proposition, nous entrons dans un autre espace : l’utilisation de l’espace-scène gagne en profondeur par le truchement d’un jeu qui s’effectue tantôt devant le rideau fermé, la boîte à rêves étant derrière, tantôt au coeur de " la boîte " qui se métamorphose au gré des rêves qui se succèdent. L’univers plastique s’étoffe, avec des "tableaux" et une esthétique : la gourmandise, le vol libre, les fonds marins et enfin la caverne aux trésors.

Mais commençons par le commencement : avant même que l’histoire débute, on entend Monsieur Rouge et Monsieur Bleu qui se chamaillent. " Visiblement " ils bricolent et leur bricolage n’est pas achevé puisqu’il y a encore des choses qui dépassent...
" On peut pas commencer si ça dépasse, enfin... ! " Et lorsque nos deux compères, éternelles casquettes vissées sur la tête, apparaissent, c’est pour (nous) révéler qu’ils viennent enfin de retaper une boîte à rêves extraordinaire où ne naissent que des beaux et doux songes. Elle est vide... peut-être, mais pas pour longtemps puisqu’en raison d’un endormissement furtif de Monsieur Rouge, elle se met à clignoter, signe que quelque chose s’est passé... C’est le début d’une aventure pour les deux amis, une fois de plus jouets d’un fameux trouble-fête : Superlipopette. Superlipopette, le gourmand aux grandes oreilles et chapeauté d’un bocal à l’envers, qui leur vole bonbons et friandises et aux trousses duquel ils vont se lancer, de rêve en rêve.

On re-trouve la guitare sèche, le charriot à percus, des chansons bien arrangées-balancées avec des petits mots rigolos et de la tendre poésie. Il y a des ingrédients qui font de ce spectacle un moment délicieux : une quête avec un " méchant " plutôt farceur ; la surprise des rêves, chaque fois à inventer ; des péripéties comme dans les contes, avec en sus trois clefs pour ouvrir un coffre à trésors qui étincelle d’étoiles ; un frisson qui se devine si les rêves devenaient cauchemars et une chanson pour conjurer le mauvais sort quand " dans les cauchemars en général toujours il fait tout noir ".

Tout est bien qui finit bien lorsque la grotte de Superlipopette s’habille en ciel de nuit parce que la rencontre s’est faite et que les apparences du bonhomme se révèlent moins effrayantes que nous le pensions. La fête bat son plein et rappe l’invitation aux rêves.

Un spectacle à déguster en famille !

 

 

 

 

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