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Spectacle de la compagnie Le BAO (34), vu le 2 avril 213 au théâtre de  la Chocolaterie (Montpellier - 34) en séance tout public

 

Auteur, mise en scène : Jordi Cardoner

Avec : Pascal Miralles, Benoit Ramos, Ernaut Vivien

Costumes : Françoise Boccadifuoco
Création lumière : Eric Jouvert

 

Durée 50 min

A partir de 5 ans

Genre : comédie familliale

 

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Presque tout le monde connaît l’histoire des trois petits cochons. Si l’on en retrouve la trame dans cette nouvelle création du BAO, il faut bien avouer qu’elle est largement remise au goût du jour !!

 

Les trois petits cochons sont devenus des copains, et passent leurs vacances ensemble en Espagne. Il y-a Nouf Nouf l'écolo, Nif Nif le bricolo et Naf Naf le nanti. Mais voilà qu’au moment de partir Nouf Nouf, qui habite bien une maison en paille, est introuvable. Il a été transformé en charcutailles par Loup Ridé, échappé de son Gévaudan natal ! Ses deux amis, armés d’un jambon "rescapé" de Nouf Nouf (oui, c’est un peu gore !)  entreprennent de le venger.

 

Les trois comédiens, affublés d’un groin et d’une queue en tire bouchon, évoluent à un rythme effréné dans un décor particulièrement "light" constitué de trois portes et de quelques accessoires figurant les maisons des cochons. Sur des chansons disco, pop ou rock revisitées et accompagnées au ukulélé (parmi lesquelles on retrouve des standards de Michael Jackson, Les Beatles, Noir Désir ou Queen), ils traquent un loup totalement déjanté qui entretient une vague ressemblance avec un certain Rod Stewart, qui s’exprime en chantant et en vers, et qui a tendance à trop fumer... le jambon ! Du coup, il en perd ses capacités et son agressivité légendaires. Tant et si bien que tout ce petit monde finit par s’entendre comme larrons (pardon, cochons...) en foire !!

 

Que les spectateurs soient grands ou petits, chacun peut y trouver son compte : par les références musicales et les réminiscences publicitaires cultes (revues et corrigées par Jordi), ou par la simple redécouverte d'un conte traditionnel dépoussiéré et plus actuel. Bref, comme toujours avec le BAO (et pour une fois sans Jordi sur scène), je me suis bien amusée. C’est quand même agréable, de temps en temps, de ne pas se prendre la tête !

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