La caravane à contes et musique
05 déc. 2008
Une caravane, toute petite, posée, comme ça, sur un parking. Devant, une boite pour ranger les chaussures, parce que pour entrer, mieux vaut éviter de mouiller. Chut : faisons silence et installons-nous ! Il faut un peu se serrer, parce que quand on est dedans, il y a surtout de la place pour les oreilles et les yeux, pour voir et entendre. Dans ce cocon tendu de noir, comme un ventre de maman, un peu à l’écart du monde dont on perçoit malgré tout l’existence par les bruits qui nous parviennent légèrement étouffés, on attend. Nicole porte un bonnet rouge sur la tête. Elle le frotte. Ca la démange. Serait-ce des histoires ? On va voir. Comptines sur le bout des doigts ou qui dessinent le visage, petits récits qui écarquillent le coeur. Virginie pose ses mains sur la harpe, égrène des notes légères, légères, auxquelles elle mêle parfois sa voix. Un chant doux qui nous caresse et apaise. Cela n’a pas duré longtemps. Le public n’avait pas vraiment envie de partir, de sortir dans le vaste monde. On serait bien restés pour se reposer.
Une formule initiée pour cette édition et qui a toute sa place dans ces rencontres qui réunissent autour du livre et du spectacle vivant parents et enfants.